samedi 30 août 2008

Les aléas du Page Rank

A ma grande surprise, lorsque je suis revenu sur ce blog au bout de plusieurs semaines, une mise à jour du PR de Google avait été effectuée, et que je n'étais plus à 0. Bonne nouvelle, mais à 3 ! Alors qu'il y avait sur ce blog une vingtaine d'articles, que je n'avais pas écrit dessus depuis avril, et que je dois avoir à tout casser cinq backlinks dont trois annuaires !

pagerank

Vraiment, je ne comprends pas. Ce n'est pas que je m'en plaigne, mais quand on voit que Presse-Citron n'était qu'à 4 il y a quelques temps, soit un malheureux point de plus que le mien, il y a de quoi se poser des questions.

Serais-je aidé par mon hébergement ?...
Ou Google aurait-il inclus dans son algorithme une fonction destinée à fausser un ou deux résultats de temps à autre, histoire que l'on n'en trouve jamais la formule ?

L'insoutenable légèreté du proverbe

Les proverbes, c'est insupportable. Les gens qui ne parlent qu'en proverbes le sont tout autant. Les proverbes tuent la raison (c'est d'ailleurs pour cette raison précise qu'ils sont à proscrire des dissertations de philo).

Un proverbe, intellectuellement, ça ne vaut rien. Un proverbe sage chinois ne vaut pas plus que le raisonnement, même faux, d'un maternelle. D'ailleurs, les proverbes rentrent très souvent en contradiction, preuve de leur inutilité totale dans la discussion.

Tel homme et telle femme forment un couple bien assorti ? Qui se ressemble s'assemble !
Tel homme et telle femme sont très différents et se sont mis en couple. Ben oui, les contraires s'attirent !

A chaque situation colle un proverbe. Le proverbe s'incruste à l'endroit précis où manque la raison : lorsque l'on ne peut expliquer, lorsqu'on ne veut expliquer, lorsque l'on veut terminer la discussion, lorsque l'on est à court d'arguments... il y a des gens qui ne parlent qu'en proverbes.

Mais le proverbe peut également condamner (Qui vole un oeuf vole un boeuf, À père prodigue, fils avare), rassurer (À quelque chose malheur est bon, Après la pluie vient le beau temps), accuser (Qui sème le vent récolte la tempête), avertir (Les murs ont des oreilles... oulalala)...

Vous imaginez au Moyen-Âge un pauvre bougre qui a volé une pomme et dont le père fut voleur ? Je pose "Qui vole un oeuf vole un boeuf" et "Tel père tel fils" et j'obtiens l'assurance que le pauvre bougre, un jour, fera bien pire. Par prévention, on le brûlera vif. Aujourd'hui, j'ose espérer que le proverbe est banni des tribunaux.

Le proverbe peut tout. C'est bien ça, le drame.
Le proverbe, c'est la sagesse populaire. C'est peut-être encore plus ça, le drame.

Un jour, peut-être, nous reviendront sur l'horrible "Carpe diem" que l'on entend dans toutes les bouches, avec un sens totalement galvaudé. Ou sur les gens qui ne peuvent s'empêcher d'accoler à toutes les situations possibles un "c'est la vie, alala... * soupir *".

Néanmoins, il faut avouer que certains proverbes sont moins débiles que d'autres. Le premier exemple me venant étant : L'habit ne fait pas le moine. Mais bon, une fois n'est pas coutume.

mardi 26 août 2008

Ce blog doit être repensé

C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé il y a peu, lorsque j'ai constaté que la motivation n'était pas toujours là, ni le temps, et quand ces deux facteurs changeants étaient par miracle réunis, c'était encore l'inspiration qui venait à me manquer. Je regrette aussi de m'être enfermé dans une sorte de "niche", comme en témoigne le titre de ce blog.

A plusieurs reprises, j'ai eu envie d'écrire un petit quelque chose sur un truc qui m'est arrivé, m'a frappé, m'a déçu, mis en colère, étonné etc. sans que je puisse d'une façon ou d'une autre le faire coller avec le thème. En fait, si je veux écrire sur ce blog, il faut que je fasse l'effort de chercher un truc à dire, une info à relayer, bref, que je fasse un effort.

Or si je veux trouver du plaisir à écrire (en soi, l'écriture est à la base un plaisir pour moi, pas de problème de ce côté-là) et faire en sorte que ce blog corresponde un temps soit peu à ma personnalité, il doit toucher à tout, traiter de tout, du web, de bouquins, de politique, de sport, de musique, d'histoire, de choses anodines et autres questions existentielles qui me turlupinent, bref de ce que j'aime et qui m'intéresse. Et bien sûr, ne pas être une contrainte.

Je ne sais pas trop dans quel but j'ai réalisé "sur le web" à la base, si ce n'est que j'étais convaincu qu'un énième malife.com n'intéresserait personne et qu'il me fallait écrire sur un sujet précis, un minimum ciblé. Le truc, c'est que le web a beau être une vraie passion, le veiller à la manière d'un bloggueur professionnel ou "influent" ne me ravit pas et donc ce n'était pas le bon chemin.

Ce blog devient donc un blog sur tout et rien en attendant mieux. Si je vois que ça tient la route, que la motivation est au rendez-vous, je ferai alors un beau Wordpress avec, qui sait, un nom de domaine plus approprié à un blog généraliste. D'ici-là, faites-moi penser à virer les Adsense qui tenaient plus du test qu'autre-chose (hum, on a pas le droit de donner ses revenus mais bon disons qu'à part la fierté de voir sur mon relevé de compte le mot "Google", ça m'a pas vraiment aidé dans la vie...) et à changer la description, ainsi que la photo. Ce blog était peut-être un brin prétentieux en fin de compte. Quelque chose de plus sobre et naturel me permettra probablement de rentrer vraiment dans l'aventure formidable, parait-il, du blogging.

Ceci étant, à ceux qui se reconnaitront, je suis très touché de vos relances.

Les trois livres qu'il faut avoir lu(s?)

Ca vient de chez Manu le libraire qui a réussi à me motiver à écrire un post en me prenant par les sentiments (ie, les livres) ... il faut dire que le mariage, l'emménagement, les inscriptions, les vacances et tout le tintouin n'engagent pas à être bloggo-productif. Mes excuses, donc ! Et ci-dessous, la liste des trois livres, non pas forcément qu'il faut avoir lu (parce qu'en choisir trois, comme ça, c'est mission impossible), mais dont je recommande très vivement la lecture.

1 classique : l'Edda de Snorri Sturluson. Toute la puissance de la mythologie scandinave réunie dans un recueil par un poète islandais au XIIIème siècle. Un vrai foisonnement de thèmes, malheurs, drames et épopées. Absolument magique.

1 livre récent : le Rapport de Broddeck, de Philippe Claudel. J'aurais pu en mettre un autre de Claudel, à la rigueur, l'important étant de lire Claudel, mais le Rapport de Broddeck, par sa profondeur, sa simplicité, sa construction hallucinante (on se demande comment un cerveau humain peut construire un ensemble aussi bordélique tout en faisant en sorte que ce soit hyper cohérent) sort du lot, selon moi. Un livre qui traite de manière générale nos rapports avec l'autre.

1 livre de SFF : la Horde du Contrevent, d'Alain Damasio, ni fantasy, ni science-fiction, une vraie merveille pour ceux qui aiment la littérature de l'imaginaire. La Horde du Contrevent est mon livre du genre préféré, une vraie merveille. (Tolkien est hors-catégorie, bien sûr ;)).

Voilà, et celui qui parvient à résoudre le dilemme "s ou pas s" à la fin de "lu" dans le titre a gagné un bonbon. Parce qu'en fait, le COD, là, c'est bien "les livres" ainsi que le pronom relatif "que", donc en théorie, on accorderait. Mais peut-on vraiment dire que le "il" de "il faut" est sujet ?

 

Thème réalisé par Ashwini Khare