Le plus étonnant, peut-être, dans l'annonce de la sortie de Google Chrome, le nouveau navigateur web de Google, c'est peut-être l'annonce antérieure - datant d'il y a quelques jours - du renouvellement du partenariat Google-Firefox, qui fait vivre ce dernier. Firefox reçoit, en effet, 85% de ses revenus de Google. Etonnant mais peut-être pas imprévisible : si Google se réengageait à financer la fondation Mozilla jusqu'en 2011, le géant américain n'incitait plus au téléchargement du navigateur open source.
Or l'arrivée d'un nouveau concurrent sur le marché des navigateurs, en soi, ne peut être une bonne nouvelle pour Firefox, qui malgré son succès incontestable, est encore loin d'avoir éradiqué Internet Explorer (voir les chiffres sur un an, entre mars 2007 et 2008, en France). L'arrivée d'un concurrent comme Google l'est probablement encore moins.
Si le but premier de Google n'est probablement pas d'éliminer du circuit Firefox mais plutôt concurrencer Microsoft - ce dont Google se défend, mais bon là, on ne nous la fait plus... - les logiciels open source vont souffrir. Firefox en est un exemple, mais que dire d'Opera, Flock etc.
Le billet du CEO de Mozilla, John Lilly, à propos de Google Chrome, traduit ici, ne convaint pas vraiment.
Or l'arrivée d'un nouveau concurrent sur le marché des navigateurs, en soi, ne peut être une bonne nouvelle pour Firefox, qui malgré son succès incontestable, est encore loin d'avoir éradiqué Internet Explorer (voir les chiffres sur un an, entre mars 2007 et 2008, en France). L'arrivée d'un concurrent comme Google l'est probablement encore moins.
Si le but premier de Google n'est probablement pas d'éliminer du circuit Firefox mais plutôt concurrencer Microsoft - ce dont Google se défend, mais bon là, on ne nous la fait plus... - les logiciels open source vont souffrir. Firefox en est un exemple, mais que dire d'Opera, Flock etc.
Le billet du CEO de Mozilla, John Lilly, à propos de Google Chrome, traduit ici, ne convaint pas vraiment.
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